Environnement

Jeter les déchets dans la nature, ce n’est pas sans conséquence ! Ils y restent longtemps, parfois très, très longtemps…

Le temps de décomposition d’un déchet dans la nature varie en fonction l’épaisseur du matériau et des conditions climatiques (température, humidité).

Biodégradable, un papier jeté se décomposera en quelques mois tandis qu’il faudra 1 000 ans à une carte magnétique. Certains matériaux sont inertes (verre, gravats), d’autres polluants (métaux lourds contenus dans les piles, etc.).

Les déchets jetés dans les espaces naturels sont causes de véritables dangers pour la faune et la flore. Par exemple, les bouteilles se transforment en redoutables pièges pour les petits mammifères qui pénètrent à l’intérieur et se retrouvent prisonniers, les morceaux de verre brisés peuvent créer un effet loupe et provoquer un incendie, même les chewing-gums sont nocifs, car les animaux les avalent.

Les piles, petites mais dangereuses

Les substances que contiennent les piles s’infiltrent dans les sols et peuvent de ce fait contaminer les nappes phréatiques. Ce qui induit des risques pour la santé (mercure, cadmium). Perdus dans la nature, alors qu’ils représentent des ressources dont la quantité est limitée sur terre, les métaux rares contenus dans les piles et accus (cuivre, fer, nickel, manganèse, zinc, etc.) ne seront pas valorisés. Ces composants produiront des effets sur l’environnement durant des centaines d’années. On estime le gisement perdu à environ 60% (aux ordures ménagères, dans la nature) alors que les structures de valorisation existent.

Les déchets transportés par le vent et les eaux

Les mers et les océans sont les réceptacles ultimes de tous les déchets transportés par le vent ou le réseau pluvial non raccordé à une station d’épuration.

Le savez-vous ? Les déchets plastiques et caoutchouc dans l’océan Pacifique représentent 34 fois la surface des Pays-Bas.

Ce plastique, hors de tous circuits de traitement maîtrisé par l’homme, survivra à nos enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants. En somme, il lui faudra plus de 500 ans pour être éliminé par les éléments naturels car c’est un matériau de synthèse issu des hydrocarbures, non biodégradable.

Les microparticules toxiques se mélangent au phytoplancton et sont ingérées par les petits organismes puis se retrouvent dans la chaîne alimentaire, jusque dans nos assiettes.

Les sacs en plastique sont la première cause de mortalité pour les tortues marines…

(source l’ANAB)

 

J’aime la forêt, ensemble protégeons-la.

Comment profiter de la forêt tout en la préservant ? Quels sont les conseils à suivre et les impératifs à respecter ? Telles sont les questions centrales abordées dans cette nouvelle charte du promeneur J’aime la forêt.

Brochure    à consulter.

 

 

 

 

Biotopia

Explorez le monde du littoral et de la forêt.

  • préserver et valoriser le littoral (milieu naturel sensible) de façon ludique et divertissante,
  • donner des clés de compréhension pour prolonger la découverte sur le terrain
  • créer un équipement à vocation départementale , en interconnexion avec les sites régionaux à vocation environnementale.
 
 

Le Daviaud

Est un site de plein air situé au cœur du Marais breton vendéen, à La Barre-de-Monts en Vendée. Reconnu comme Musée de France, il témoigne des activités humaines liées à un territoire au départ considéré comme hostile : le Marais.

Véritable porte d’entrée sur ce Marais, Le Daviaud  est à la fois un conservatoire / un lieu de découverte d’un espace naturel remarquable et d’un patrimoine architectural représentatif de l’habitat traditionnel du marais.  Sa collection de plus de 900 objets du quotidien, dont une partie est exposée, en est le plus beau témoignage.

Sur 5 hectares, Le Daviaud offre ainsi une vision globale du marais : de son histoire aux modes de vie de ses habitants, des arts et traditions populaires aux activités économiques, jusqu’aux ressources naturelles.

Les objectifs de la LPO Vendée

  • Sensibiliser et former aux enjeux de la biodiversité tous les publics : grand public, jeunes, sympathisants, adhérents, bénévoles.
  • Faire partager une culture de la nature et le plaisir d’apprendre.
  • Développer nos partenariats et créer des liens auprès d’acteurs de la vie associative et sociale :  associations de protection de la nature, adhérents d’AMAP, « circuits courts », consommateurs soucieux de biodiversité, randonneurs, jardiniers…
  • Faire connaître, valoriser, promouvoir les réalisations locales exemplaires pour la biodiversité.
  • Développer et promouvoir le réseau Refuges LPO auprès des particuliers et des collectivités locales.
  • Représenter la LPO Vendée dans les instances consultatives et/ou de concertation : SCOT (Schéma de COhérence Territoriale), commissions préfectorales, comités de projets, conseils de développement,…